FRANCIS LALANNE




Né sous le signe de la différence

Francis Lalanne ne fait rien comme tout le monde.

Il naît entre ciel et terre loin de toutes frontières… dans un avion qui ramène ses parents du moyen orient.

Quoi de mieux pour un rêveur que de naître au beau milieu des nuages ?
Finalement déclaré à Bayonne, au pied des Pyrénées, au début des années 60, Francis Lalanne naît enfant du monde, d’une mère uruguayenne et d’un père français. Outre ses origines diverses (basque, uruguayenne, libanaise, française), le métier de son père, fonctionnaire international aux Nations Unies, permet à toute la famille de beaucoup voyager.

C’est finalement en Uruguay que Francis et ses deux frères, le réalisateur René Manzor et le guitariste Jean-Félix Lalanne, passent leur enfance. Une enfance culturellement riche, entre deux civilisations, jusqu’à ce que les Lalanne retrouvent la France et le cosmopolitisme de Marseille, « ville de son cœur », à l’aube des années 1970.

Francis conservera de ces voyages une soif inextinguible de métissage et de découvertes, ainsi qu’une curiosité pour toutes les cultures et tous les modes d’expression. Son oncle José Aïub Manzor, grand poète Uruguayen, consul général d’Uruguay au Liban, initie Francis à la poésie dès son plus jeune age, et son père, grand amateur de poèmes, à l’art de la déclamation.

Vers l’âge de 13 ans, il découvre la chanson. Il commence par jouer de la batterie puis de la guitare avant d’apprendre sérieusement le piano. Il apprend à son frère Jean-Félix, les rudiments de l’instrument à six cordes et incite le troisième larron, René, à apprendre la contrebasse, pour former avec eux un premier groupe baptisé « Bibi Folk ».

Un saltimbanque studieux

Si la chanson passionne le jeune Francis, il veut aller plus loin et complète sa formation artistique. Il travaille comme un forcené et ses efforts sont vite récompensés : 1er prix et médaille d’or du Conservatoire d’arts dramatiques et 1er prix du Conservatoire d’art lyrique de Marseille. Il n’en demeure pas moins un bon élève et obtient son bac littéraire (latin grec) avec mention très bien.

Fort de ces quelques bagages, Francis monte à Paris et s’inscrit à la Sorbonne. Il poursuit ses études dans la capitale et sa formation artistique sur le tas en jouant dans la rue et les restaurants et en donnant de multiples concerts dans des lieux improbables (hôpitaux, prisons, etc.). Le saltimbanque est aussi cet étudiant studieux qui obtient sa licence de lettres.

Parallèlement, ses premières compositions prennent forme. Francis possède la force et la créativité du poète. Avec une maquette sous le bras, il court les radios et les maisons de disques mais en vain. Jusqu’à ce beau jour de 1979 où Jean-Louis Foulquier, journaliste radio et fondateur des Francofolies de La Rochelle, tombe amoureux de ses premières chansons.

Subjugué, il programme en boucle « La maison du bonheur » sur les ondes de France Inter. La réaction des auditeurs est unanime. Comparé au grand Ferré, Lalanne est d’entrée plébiscité par un large public. Dès 1979, le succès de son premier album, grand prix des disquaires de France et disque d’or au bout de trois mois, l’entraîne sur scène.

 

Quand le poète devient bête de scène

C’est en concert, devant son public, que Francis Lalanne s’exprime le mieux. Ses prestations « boulimiques » peuvent durer jusqu’à 5 heures d’affilée (mais aussi 7h à Bourges, 11h à Bobino et même 12h à l’Olympia !). Il se forge une réputation de show man increvable.

Une savante alchimie s’établit tout de suite avec le public. Il transmet une énergie que chacun reçoit puis lui renvoie. Ces concerts marathon se transforment en véritables messes païennes, partagées entre révolte et tendresse.

Des instants de vérité pure où l’artiste s’offre à ses fans pour se laisser transporter, transmuter. Ceux qui ne le connaissent pas encore ou le rejettent sans le connaître sont toujours ébahis devant ses prestations scéniques et son talent de show man associés à la chaleur et au raffinement de sa voix, sans doute hérités de ses racines sud-américaines.

 

Un rêveur prisonnier de la lucarne magique

À la télé, le personnage de Francis Lalanne surprend, choque parfois. Tunique indienne, plumes d’aigle, longues cuissardes de cuir noir, chemise blanche échancrée, « engageante », mitaines, cheveux longs, bandana et catogan… Il est bien lui même, ce rêveur offert aux caméras sans concessions qui cherchent à comprendre ce chanteur, affublé comme un chevalier du XVIIIe siècle, mi-corsaire, mi-aventurier, parfois révolté comme un adolescent peut l’être, mais toujours rêveur et poète.

Sans calcul, sans penser à se protéger, Il dit ce qu’il pense. Il clame haut et fort l’humanisme qui l’anime et qu’il chante, parfois naïvement, toujours généreusement. Francis Lalanne est simplement lui-même.

Ses détracteurs préfèrent railler cet univers qu’ils sont à mille lieux de comprendre. Ses fans le reconnaissent comme un de leurs amis les plus proches. Ils l’adulent pour sa sincérité et Francis devient très vite populaire. Les albums d’or, de platine et de diamant de succèdent, tous gratifiés de nombreuses récompenses (Prix international de la jeune chanson française 1980, Prix Raoul Breton 1981, Médaille de la SACEM 1982, Prix du millionième Km - plus grands nombres de concerts, etc.). Le poète qui n’a pas choisi d’être rebelle, ni d’incarner ce qu’il représente pour le public et les média, mais seulement d’être lui-même est honoré par ses pairs et reconnu par une audience de plus en plus nombreuse.

 

Un romantique égaré dans son siècle

Francis Lalanne ne laisse personne indifférent… et sa différence est notre chance. Son humanisme exacerbé, est peut-être celui qui nous fait tant défaut. Il ose être le poète que nous refusons de laisser vivre en chacun de nous.

Yann Moix, journaliste (écrivain et réalisateur du film Podium), connu pour sa grande indépendance d’esprit, a, dans un article paru dans le magazine « Marianne » en février 2000, merveilleusement décodé le personnage (extraits) :

« Son monde est naïf mais c’est le sien. Il n’y a chez lui aucun second degré, aucun cynisme et les seuls messages qu’il adresse ne s’adressent qu’à l’Humanité tout entière et aux petites filles paumées. Quand il chante la guerre, Lalanne pleure. Il hurle. Personne n’ose plus faire ça. Lalanne, si… Il ne s’agit donc pas d’émettre des réserves sur Francis Lalanne mais de le mettre dans une réserve, comme une espèce rare en voie de disparition… Une sentimentalité qui ne déborde pas n’est pas une sentimentalité. Un poète qui ne prend pas le risque d’avoir l’air grotesque n’est plus un poète. Lalanne est un génie, voilà le problème. Aucun mégalomane n’est plus humble. Aucun narcissique n’est plus complexé. Aucun type aussi insupportable que lui n’est plus adorable que lui. Aucun égoïste n’est plus généreux. Aucun égomaniaque n’est aussi altruiste. Aucun idiot n’est plus subtil. Ses chansons sont parmi les meilleures du patrimoine français… Comme nul n’a jamais osé l’écrire, nous allons le faire aujourd’hui, non pas pour le plaisir de la provocation, mais par conscience professionnelle absolue : Francis Lalanne doit se ranger aux cotés de Jacques Brel, de Barbara, de Serge Reggiani et de Michel Polnareff…  »

 

Un Artiste aux multiples facettes

Écriture, chanson, théâtre, cinéma et poésie occupent le quotidien de l’artiste.

Francis fonce à cent à l’heure, il explore sans cesse d’autres modes d’expression, avide de se confronter à toutes les disciplines artistiques.

En 1982, il produit le premier court-métrage de son frère René Manzor, qui reçoit, avec Leos Carax, l’une des récompenses les plus convoitées par les jeunes réalisateurs Français : le Prix du Festival de Hyères.

En 1986, il convainc Alain Delon de revenir sur le devant de la scène en acceptant le premier rôle du film « Le passage », qu’il produit, et dont il signe la chanson générique qui deviendra l’un de ses plus grands succès : « On se retrouvera ». La même année, il publie son premier roman chez Flammarion, un surprenant essai de philosophie politique : « Adjedhora ».

En 1989, il produit le deuxième long métrage de son frère « 3615 code Père Noël ». Présenté en ouverture du festival d’Avoriaz, ce film obtiendra le prix du meilleur scénario, du meilleur réalisateur, et du meilleur acteur au Festival de Rome.

En 1993, il publie aux « Belles Lettres » son premier recueil de poèmes qui se vend à plus de 50.000 exemplaires, succès unique du vivant d’un poête : « Le roman d’Arcanie ». La même année il réalise un clip : « La fille qui s’appelle Rock’n roll ».

En 1994, il écrit une étonnante autobiographie : « Les carnets de Lucifer » publiée par « Les Belles Lettres ».

En 1995, immergé dans l’univers de l’immense Jean Delannoy lors du tournage de « Marie de Nazareth », il joue le rôle de Saint Joseph et en tire un livre : « Le journal de Joseph » publié chez « Jean-Paul Bertrand – éditions du Rocher ».

En 1996, il obtient la première édition du prix de la Saint Valentin avec une anthologie de poêmes d’amour éditée par « les Belles Lettres ».

En 1997, Francis Lalanne retourne à la poésie par le biais d’un recueil illustré par son père : « D’amour et de mots » qui obtiendra le prestigieux prix Tristan Tzara.

En 1999, il publie un recueil d’épigrammes amoureuses : « Eliade ou l’idéale ».

En 2003, Un nouvel ouvrage de référence « Drac » ou « Le soliloque du vampire ».

À ses activités d’auteur, de comédien, de réalisateur, de producteur, de compositeur et d’interprète, il ajoute celle de directeur de collection pour les Belles-Lettres. Il publiera, entre autres : Pierre Lartigue, Jacques Roubaud, Jacques Jouet, ainsi qu’un recueil de poèmes d’Aragon choisis par Philippe Caubère, mais aussi de jeunes « slamers » comme Nada, Pilote le Hot, Ninanonyme, Chrystel Guene. Il a édité en outre, pour les éditons du Rocher, les œuvres complètes de Leny Esposito.

 

Et les planches brûlent

Cet amoureux des vers se devait un jour de monter sur les planches pour en dire. Il revient au théâtre .

En 1987 et 1988, sa prestation dans le « Dom Juan » de Molière mis en scène par Jean-luc Moreau étonne les critiques. Les spectateurs sont sous le charme. Francis Lalanne donnera plus de 400 représentations à guichets fermés (Bouffes du Nord, Festivals d’été, deux tournées en province). Il partage la scène avec Bernard Fresson, Sophie Renoir, Isabelle Gélinas, Nicolas Vaude.

En 1996, il remonte sur les planches et renoue avec ses talents de comédien face à un monstre sacré du théâtre : Jean Piat. « L’Affrontement » connaît un succès considérable et sa performance est couronnée par deux nominations aux Molières : meilleur acteur et révélation de l’année.

En 1997, il joue « Coriolan » de Shakespeare, mis en scène par Jean Martinez, aux côtés de Guy Tréjean et en 2000 « Don Quichotte » mis en scène par François Bourcier.

 

Francis et le football

Passionné depuis son plus jeune age où il a vécu les plus grandes heures du football sud américain des années 60, véritable amoureux du ballon rond comme il l’est du verbe, il devient dès 1996 supporter de l’équipe de France qui deviendra championne du monde en 1998. Avant tout leur ami, il sera avec les joueurs de toutes les victoires… et de toutes les défaites.

Plus encore, loin des projecteurs parisiens, il est devenu le président actif d’un petit club de football perdu dans la brumeuse Picardie, « l’AS Fresnois » et se retrouve à ce titre tous les dimanches sur le bord des terrains où il conseille et dirige avec fougue et enthousiasme ces jeunes amateurs.

 

La réalité de la télé

Au début de l’année 2003, Francis Lalanne va relever un nouveau défi en se livrant en pâture aux caméras de Canal+ tel qu’il est : sans fard ni projecteur.

Il devient le héros avec Joe Starr, d’une série documentaire appelée « 60 jours / 60 nuits ». Le principe en est simple : une équipe filme 24h/24 le quotidien de deux célébrités, en l’occurrence Francis Lalanne d’un côté, et de l’autre, le leader charismatique du groupe de rap NTM.

L’œil de la caméra le suit dans sa vie quotidienne, ses élans. Le grand public découvre l’artiste au plus profond de son être et l’objectif, souvent indiscret, révèle un homme simple et généreux, poète, rêveur, père de famille attentif, et mari amoureux. On le voit aussi qui relance une entreprise de figurines dans le Sud Ouest de la France. Celui que certains dépeignaient dans quelques dîners en ville comme un doux rêveur exalté a effectivement la tête dans les nuages mais aussi les pieds sur la terre. L’homme a mûri et ses élans de colères, ses révoltes improvisées sont aujourd’hui portées par un homme plus sage, plus posé. Un être complexe, mais honnête, rêveur mais pragmatique, poète avant toute chose ! Les séquences télévisuelles qu’il anime à cette occasion sont désormais devenues « cultes », tout comme celles des Balavoine, Coluche, Gainsbourg et autres rebelles du système. Dans le monde consensuel que nous vivons aujourd’hui il est peut-être le dernier de ces « Mohicans ».

Exercice périlleux mais réussi, « 60 jours / 60 nuits » fera taire bien des calomnies à son sujet.

Son extraordinaire capacité à toucher à tout avec brio le rend extrêmement irritant tout autant que populaire. Associé tant au théâtre qu’à la chanson, la télévision, le cinéma, le football et la littérature, Francis Lalanne parcourt les années sans faillir ni prendre une ride. Un être entier, blindé, malgré sa fragilité apparente, et que rien ne peut arrêter.

 

Redevenir Chanteur

Après une carrière musicale riche en succès, Francis Lalanne reste un des artistes français les plus éclectiques et, de par son indépendance, le plus controversé. Sa signature : un caractère romantique expansif.

De la fin des années 70 au début des années 90, il ne cessera d’enchaîner les succès mais le chanteur va connaître un exil médiatique de 1993 à 1999. En désaccord avec son ancienne maison de disques, Francis est contraint au silence.

Ayant enfin obtenu gain de cause en justice, il sort en 2000, précipitamment et en quasi auto-production, l’album « Sans papier » Un album où il reprend ses thèmes favoris : révolte et sentiments. Yann Moix en dira : « C’est du grand Lalanne… le meilleur disque français de ce début de l’an 2000… ». Mais son distributeur dépose le bilan le jour de la sortie du disque et Francis se retrouve à nouveau sur le pavé !

C’est finalement sa rencontre avec Yann Philippe Blanc, alors président de Warner France, qui le réconcilie avec l’industrie du disque. Il prépare avec lui son retour de chanteur et délivre en 2003 un album d’une sensibilité rare : « D’une vie à l’autre ». Pour Francis, qui est devenu plus exigeant et souhaite aborder la musique en y consacrant plus de temps et de réflexion, il s’agit d’un disque de transition, un album qui doit lui permettre de mener à bien ses projets de métamorphose.

Pour accentuer ce fait, l’artiste parcourt la France pour des concerts « unplugged » destinés à l’aider à trouver sa nouvelle voie artistique. Une tournée qu’il a souhaité placer sous le signe de l’intimité, comme pour annoncer le nouveau Lalanne.

Hélas, la disparition brutale de l’homme qui l’avait ramené à sa vie de chanteur va une nouvelle fois bouleverser sa carrière et Francis, qui ne peut continuer avec d’autres la relation initiée avec l’ami disparu, préférera quitter Warner et terminer seul le travail engagé.

 

De retour de Londres

Peu de temps après la mort de Yann Philippe Blanc, comme s’il s’agissait d’un signe, Francis rencontre Derrick McKenzie. Ce batteur d’exception n’est autre que le chef d’orchestre et arrangeur du groupe créé par Jay Kay au début des années 90 « Jamiroquaï ».

La confrontation de leurs deux univers, diamétralement opposés mais étonnamment très proches, va les amener, après quelques joutes musicales d’anthologie, à collaborer sur le nouveau projet de Francis.

La rencontre avec Derrick McKenzie sonne comme un véritable coup de foudre artistique entre les deux hommes. Le londonien black habitué aux stars mondiales ira jusqu’à s’installer un temps chez lui pour travailler d’arrache-pied sur ce projet devenu commun.

Près de deux années de travail auront finalement été nécessaires pour aboutir à la sortie de cet album éponyme, reflet d’un réel bouleversement.

Comme Gainsbourg et Nougaro avant lui avaient conquis le cœur des Wailers pour l’un et de Nile Rodgers pour l’autre, Francis Lalanne a séduit et entraîné dans son aventure certains des meilleurs musiciens anglais du moment.

Fruit de cette collaboration inédite, ce nouvel album va surprendre plus d’une personne. Le poète français semble avoir confié la magie de ses mots, ses plus beaux textes et ses compositions aux sorciers britanniques.

Subtil cocktail de chansons dans la tradition de l’hexagone mais au son très moderne (enregistré à Londres), les arrangements de Derrick McKenzie ont parfaitement su mêler leurs deux univers.

Enregistré avec les musiciens de la formation initiale de « Jamiroquaï » cet album nous fait entrer dans des ambiances aussi variées que Groove/Funk (Elle est Woman, Ni les mots ni les mains…), World music (On vit ensemble), Rock/Rythm’n Blues (Reptile, Freestyle…), Emotion (Papa, Vivre sans toi), et même Hip-Hop pour Insane et son flot de texte en hommage à tous les rappeurs de France, mais sans jamais rompre le lien avec l’univers de Francis Lalanne qui trouve ici un nouveau support à ses mots comme l’atteste « Laisse toi aimer » qui résume à elle seule l’esprit de cette fusion musicale.

Nul n’est prophète en son pays dit-on et souvent les artistes doivent s’expatrier pour trouver le meilleur d’eux-mêmes. Notre poète globe-trotter n’aura pas fait mentir ce vieil adage. Dynamisé par les « rois » de la pop-funk, il revient dans son beau pays de France pour faire partager à son public cette énergie intacte… que nous nous devons de protéger !

 

Francis Lalanne en chiffres

28 ans de chansons
20 albums français
2 albums espagnols
7 recueils, Essais & Roman
+ de 3000 concerts
+ de 1000 représentations au théâtre
22 millions de disques vendus

 

Concerts

Plus de 3000 représentations dont :

Le Casino de Paris
Le Zénith
Bercy
Théâtre de la ville
Théâtre de la Roquette
Bobino
L’Olympia
Pantin
Le palais des congrès
Le palais des sports…

Et aussi de Berlin à Alger en passant par Santiago du Chili et Montréal…

 

Discographie française

2003 D’Une Vie à l’Autre - East West / Warner
2000 Sans Papiers - Musisoft
1996 Face Cachée - Wagram
1995 Flash Back - Wagram
1994 Les Inédits - Dial
1993 Zénith 93 (live Zénith Paris) - Trema
1992 Tendresses - Trema
1990 Avec Toi - Zelidre
1986 Mai 86 - Zelidre/emi
1985 On Se Retrouvera - Emi
1985 Coup De Foudre - Philips
1984 Amis d’En France - Phonogram
1983 Lalanne à Pantin - Philips/phonogram
1983 Celle Qui m’a Emmené - Philips/phonogram
1981 Toi Mon Vieux Copain - Philips
1980 Francis Lalanne - Philips
1980 Chansons Pour La Paix - Phonogram
1979 Rentre Chez Toi - Philips
1974 Avec l’Amitié - Sm
1973 Témoin - Sm

 

Discographie espagnole

1988 La Hija De La Luna - Zelidre
1988 De Corazon - Zelidre/philips

 

Prix

1er prix du Conservatoire d’Art Lyrique de Marseille.
Prix des disquaires de France 79
Prix international de la jeune chanson française 80
Prix Raoul Breton 81
Médaille de la SACEM 82
Prix du millionième Km (plus grands nombres de concerts)

 

Littérature

Licence de Lettres à La Sorbonne

 

Auteur

1986 : Adjedhora (Essai de philosophie politique) Flammarion
1993 : Le roman d’Arcanie (Recueil de 365 poèmes) Belles Lettres
1994 : Les carnets de Lucifer (autobiographie) Belles Lettres
1995 : Le journal de Joseph (tournage du film de J. Delannoy) Editions du Rocher
1997 : D’amour et de mots (Recueil de poèmes illustrés par son père) Belles Lettres
1999 : Eliade ou l’idéale (Recueil d’épigrammes) Belles Lettres
2003 : Le Soliloque du vampire (Poèmes) Belles Lettres
2004 : A paraître : Fables

 

Théâtre

Deux nominations aux Molières 1996 pour L’Affrontement
Meilleur acteur et Révélation de l’année.
2000 : « Don Quichotte » (mise en scène de François Bourcier)
1998 : « Coriolan » de Shakespeare (Mise en scène : Jean Martinez avec Guy Tréjean)
1996-1997 : « L’affrontement » de Bill C.Davis (Mise en scène : Stéphane Hillel) 500 représentations à Paris au théâtre Fontaine et en tournée avec Jean Piat.
1990 : « Le dernier templier » (Mise en scène : François Bourcier à Lyon.)
1987 : « Dom Juan » de Molière (Mise en scène : Jean-luc Moreau) 2 tournées en France – 300 représentations (Festival d’Anjou, Ramatuelle et trois mois au Bouffes du Nord)

 

Prix

1er prix et médaille d’or du Conservatoire d’Art Dramatique de Marseille. Diction – Comédie Moderne – Comédie Classique – Tragédie Classique
Prix de la ville de Marseille pour Dom Juan 88.

 

Cinéma

Acteur :

1992 : « L’enfance d’Indiana Jones »
Rôle : Officier de la guerre de 14-18
Réalisation : René Manzor - Production : Georges Lucas

1995 : « Marie de Nazareth »
Rôle : Joseph
Réalisation : Jean Delannoy - Production : Jacques Quintard

Doublage :

1996 et 2002 « Le Bossu de Notre Dame » 1 et 2
Rôle : Quasimodo – Réalisation : Studios Disney

2002 « Le Dragon Rouge » (Le Silence des Agneaux III)
Rôle titre – Réalisation : Brett Ratner

2003 « Héro »
Rôle titre – Réalisation : Zhang Yimou

 

Producteur :

1982 : « Synapse » Court métrage
Réalisation : René Manzor

1986 : « Le passage » avec Alain Delon
Réalisation : René Manzor

1988 : « 3615 code Père Noël »
Réalisation : René Manzor

 

Réalisateur :

1993 : Clip « La fille qui s’appelle Rock’n roll »
PRIX : « Synapse » : Prix du festival de Hyères.
« 3615 Code Père Noël » : Prix du Meilleur scénario, du meilleur réalisateur et du meilleur acteur – Festival de Rome.

 

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